Tout d’abord, coup de chapeau à l’organisation royale de ce Mondial :
– club-house magnifique,
– comité de course irréprochable,
– accueil de grande qualité,
– une place de port attribuée à chaque bateau pour toute la durée de la semaine,
– repas de qualité exceptionnelle avec un service de grand standing,
– et pour les 30 premiers au classement, les bateaux étaient équipés d’un boitier GPS pour pouvoir revivre la course le soir…
Les Espagnols confirment aussi leur suprématie sur l’eau en trustant les douze premières places. Mais contrairement aux attentes, les 2 premiers équipages n’étaient pas des habitués du plan d’eau : ils arrivaient des Canaries et naviguaient sur des bateaux de location neufs livrés par le chantier 15 jours avant début du Mondial.
Notons aussi que le « gratin » de la voile espagnole (Olympique, TP 52, Coupe, Volvo, …) était présent à SANTANDER : le J/80 est aussi chez eux le support en vogue !
Le podium :
ESP 783 HOTEL PRINCESA YAIZA-ISLAS CAN / Raycoc TABARES ÁLVAREZ
ESP 774 JJ PALMENSIS-ISLAS CANARIAS / Gustavo MARTÍNEZ
ESP 977 PERALEJA GOLF / Carlos MARTINEZ
Le premier équipage étranger se classe 13e :
GBR 1138 JOYSTICK / Rob LARKE
Les trois premiers bateaux français sont :
14e FRA 936 NANTES ST NAZAIRE UN SOURIRE / Jean QUEVEAU
16e FRA 651 VOILERIE ALL PURPOSE / Sylvain PELLISSIER
28e FRA 855 JACK IN THE BASKET / Eric DE MONES DEL PUJOL
Les Espagnols vont vite mais pas plus que les 35 premiers. Par contre, ils ne font pas d’erreur. Les premiers sont très forts en tactique, en stratégie, en manœuvre et surtout en relance.
Des départs très difficiles dignes d’un Mondial de haut niveau. Pour citer un exemple, les observateurs ont constaté une ligne de départ sans ventre, avec toute la flotte à une demi-longueur de la ligne alors que nous étions sous pavillon noir. Ce qui comptait, c’était la capacité des concurrents à pouvoir s’extraire du paquet et à aller chercher du vent frais. Comme l’ont démontré les vainqueurs de la dernière course du rond or malgré un départ 3ème rideau en croisant bâbord derrière toute la flotte.
En clair, ils sont meilleurs et nous avons du travail, il va falloir nous organiser…
Un grand bravo à toute la flotte française, qui s’est déplacée en nombre et qui a assuré une bonne ambiance à terre. Sans oublier Benjamin BONNEAU, que nous remercions vivement pour ses briefings.
Enfin, une petite pensée pour l’équipage de Gary KAMINS sur FIRED UP qui s’est fait percuter avant la première course par un bateau presse à 25 nds alors qu’il faisait un speed test avec JACUZZI. L’accident fut d’une violence impressionnante puisque l’embase du moteur a fini sa course au milieu des 2 caissons du J/80 avec l’hélice qui tournait, …
Par miracle, presque tout l’équipage s’en sort indemne, sauf Jay LUTZ qui souffre de plusieurs fractures du bassin. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.